Le GASPILLAGE alimentaire, parlons-en !

J'aime la nourriture, je la respecte disent deux cerises en coeur, "n'en perds pas une miette, finis ton assiette" dit une assiette de légume / STOP AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Qu’est ce que le gaspillage alimentaire ?

La définition de ce terme est encore en cours de recherche et d’amélioration , cependant on peut déjà en parler selon celle donnée par le Ministère de l’Agriculture.

L’ADEME se base sur la définition donnée par le ministère de l’Agriculture. Lors du pacte national anti gaspillage on a considéré que « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée, constitue le gaspillage alimentaire».

Quelques chiffres alarmants

Chaque année en France, la quantité de déchets alimentaires s’élève à :

  • Un coût annuel de 12 à 20 milliards d’euros, soit 100 à 160 euros par personne.
  • 2, 3 millions de tonnes au sein de la distribution ;
  • Dans la restauration (collective et commerciale) : 1,6 million de tonnes dans la restauration (collective et commerciale ;
  • 5,2 millions de tonnes (soit 79 kg par personne) dans les foyers.

Un zoom sur la restauration collective

Les grands sites de restauration collective sont: Les écoles, les hôpitaux, les restaurants, les EHPAD. Selon une étude publié sur ADEME, les EHPAD sont les établissements qui créent le plus de gaspillage alimentaire (170 g jetés en moyenne par convives et par repas).

Sur les 3,8 milliards de repas servis par an , environ 23% des déchets alimentaires représentent du poisson et de la viande et 34% de l’accompagnement des restes de repas. Pourtant ces matières premières coûtent très chers et éviter de les jeter pourrait permettre d’économiser énormément sur l’année (environ 20.000 à 30.000 euros/an) et même d’éviter la pollution et les déchets inutiles.

Mettre en place un plan d’action dans votre entreprise

Il est ainsi possible de mettre un plan d’action en place pour éviter le gaspillage alimentaire similaire. La méthode de l’article: http://blog.groupe-acn.fr/demarche-qualite-un-interet-pour-tous en parle brièvement. Et vous pouvez même aller plus loin. En effet, il existe des formations qui vous expliquent le moyen d’établir un bon plan d’actions . Dans cette formation, nous vous expliquons les raisons de mettre en place des corrections.

Nous vous proposons des formations en prévention alimentaire et elle en fait partie :
http://www.groupe-acn.fr/prevention-alimentaire/382-formation-gaspillage-en-restauration-collective.html

Sources: http://ademe.fr; https://groupe-acn.fr;http://Global gâchis

Etre écolo en entreprise, c’est facile !

Un arcbre pousse sur de l'argent

Etre écolo c’est bénéfique partout! Parce qu’économie rime bien avec écologie, il est judicieux de prendre des mesures concernant la gestion des déchets en entreprise pour voir le taux de dépenses se réduire d’un coup. De plus, les services publics de déchetterie ont de plus en plus l’œil sur les entreprises, la prudence serait de se préserver de toute dépense inutile. Pour cela, nous vous proposons cinq solutions écolo pour une entreprise plus saine d’impact !

1- Se former aux règles du recyclage

Depuis 2007, c’est 4,6% de moins de déchets produits par habitant grâce notamment à la prévention, à la réutilisation, au réemploi, à la réparation et à la réduction du gaspillage alimentaire selon l’article sur Ademe: https://www.ademe.fr/expertises/dechets/chiffres-cles-observation/chiffres-cles

Alors que tout le monde se motive à faire le tri à la maison, ses bonnes habitudes s’envolent bien vite lorsqu’on arrive au bureau. On surconsomme de tout: papiers, gobelets, électricité…Il est temps que ça change! Se former aux règles du recyclage en entreprise reste une belle initiative pour commencer en étant sûr que chaque salarié sache de quoi il s’agit et se sente donc concerné pour le changement.

2- Eviter les gobelets en plastiques et couverts jetables

Acheter une tasse ou un verre, c’est un petit geste, mais au final, cela peut signifier beaucoup pour l’environnement. Il y a environ 220 jours travaillés dans l’année, si vous prenez 2  cafés par jour, cela représente donc pratiquement 500 gobelets et 500 touillettes jetées inutilement chaque année. Si chaque salarié passait des gobelets jetables à une tasse réutilisable, ce serait autant de déchets évités. Et en plus, l’investissement écolo est vite rentabilisé. Même chose pour les couverts et la vaisselle jetable.

Nous l’avons mis en place et c’est clairement bénéfique. En plus une tasse personnalisée avec des motifs est plus apaisant. Elle procure une sensation de bien-être et de sérénité.

3- Organiser des défis

Vous pouvez d’ailleurs réduire vos déchets sous forme amusante grâce à des défis. Qui imprimera le moins ce mois-ci ? Qui produira le moins de déchets ? Voilà une manière intéressante de se motiver à être responsable.

4- Soutenir les alternatives de déplacements

Covoiturage, vélo, vélo-électriques,… Il existe des dizaines de méthodes de mobilité alternatives qui permettent de remplacer la voiture et ses émissions de CO2. N’hésitez pas à pousser un peu pour les faire découvrir à vos collègues !

5- Investissez dans du matériel éco-conçu

Si vous avez le choix, optez également pour du matériel éco-conçu. Cela va de votre ordinateur (et son écran), qui peuvent être labellisés pour consommer moins, aux ampoules de vos locaux, jusqu’aux feuilles de vos imprimantes que vous pouvez choisir certifiées et / ou issues de papier recyclé en passant par les fournitures…

Vous pouvez aussi bien choisir d’économiser du papier, en utilisant un bloc-notes à la place de simples feuilles même pour des informations anodines. Cela vous donne l’avantage de les retrouver plus simplement et facilite les comptes rendus.

Sources : www.Ademe.fr ; www.groupeacn.fr

Les objets connectés…en entreprise!

Les objets connectés sont de plus en plus tendance , même au sein des entreprises. En effet, ils deviennent présents et leur importance grandit en ce qui concerne la santé et la sécurité du personnel. C’est ce que nous montre clairement cette vidéo en lien sur BFM: https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/quand-les-objets-connectes-sauvent-des-vies-1159197.html. De la prévention 2.0 !

Remarque de l’avancée des objets connectés par personne

Les différents objets connectés retrouvables sur le lieu de travail

Pour plusieurs aspects de la santé et de la sécurité au travail, différentes applications de technologie portable, reliées à une plateforme centralisée et possédant un GPS, permettent la capture, le stockage et le traitement de données, la communication (Wi-Fi, Bluetooth, 4G, … ) et la géolocalisation :

  • Tout d’abord laTraçabilité des expositions professionnelles : le  » quantified self  » (auto-mesure de soi) consiste à utiliser des mini-capteurs qui permettent de mesurer les caractéristiques de l’environnement de travail et les paramètres physiologiques du travailleur et de stocker les données. Cette technologie permet ou permettra dans le domaine de la santé au travail de mieux évaluer les expositions professionnelles.
    • Postures contraignantes, vibrations, manutentions manuelles …
    • Ambiances de travail : température extérieure, bruit, poussières et fumées, nocturne, …
    • Surveillance de la tension artérielle, du rythme cardiaque, de la glycémie, …
  • Mais aussi Alerte des situations dangereuses pour transmettre un signal d’alarme à un travailleur en danger : port des équipements de protection individuelle identifiés par des étiquettes RFID, vérification des habilitations nécessaires pour la conduite d’engins ou la pénétration dans des zones réglementées, capteurs détectant la chute ou des mouvements de perte de conscience, notifications sonores visuelles ou vibratoires d’objets mobiles ou de zones dangereuses (gaz toxique, radioactivité …).

On remarque que les objets connectés portables au travail sont ou seront à court terme très divers :

  • Badge ou bracelet communicant,
  • Dispositifs d’Alarme pour Travailleur Isolé (DATI),
  • Casque connecté pour le guidage à distance,
  • Baudriers, vestes, gilets connectés,
  • Chaussures de sécurité connectées avec semelles porteuses de capteurs de pression pour évaluer le poids des éléments portés…
  • Lunettes de protection intégrant une caméra ainsi que des pictogrammes d’alerte en périphérie du champ de vision,
  • Coussin connecté qui vibre en cas de mauvaise posture ou lorsque la position assise est trop prolongée…

Attention redoublée

Cependant on n’oublie pas que chaque amélioration peut comporter de nouveaux risques. C’est le cas des objets connectés qui, servant au bien des salariés, nécessitent aussi d’un suivi particulier pour éviter toute mauvaise utilisation des données.

Etant un équipement de travail, une analyse de risque doit être réalisée et les conditions d’utilisation de ces objets doivent d’être claires. L’avis du CSE est important pour que l’employeur puisse expliquer les raisons qui le motivent à équiper ses salariés. http://blog.groupe-acn.fr/cse-acteur-interne-de-la-qualite-sur-le-lieu-de-travail

Il faudra donc s’entendre avec les représentants du personnel sur les consignes d’utilisation de l’objet connecté afin de préserver le droit à la vie privée des travailleurs, de manière à ce qu’ils ne ressentent pas ces capteurs comme une atteinte à leur liberté et à leur intimité.

Sources: http://www.officiel-prevention.com;http://blog.groupe-acn.fr